La vie est un bonheur à vivre mais malheureusement tellement de gens souffrent à la vivre.
Peu importe le statut social que nous avons, peu importe l’argent que nous possédons, peu importe le pouvoir que nous avons, nous sommes avant tout un homme ou une femme, ni plus, ni moins. La misère qui nous entoure, le malheur des uns au profit des autres, l’injustice qui nous casse, et cette indifférence qui nous tue. Gandhi, Martin Luther King Jr, Mère Teresa, Nelson Mandela ont tous œuvré pour réparer ce monde abimé. Nous avons tous en nous cette capacité d’aimer sans condition. Nous avons tous en nous ce choix, celui de prendre la main de l’un pour la mettre dans la main de l’autre. Un monde de paix, un monde de justice, un monde où la priorité des uns devient l’indispensable des autres.
Martin Luther King Jr. avait un rêve, et Charles Trenet l’avait si bien écrit, “quand on a rêvé sa vie, il faut vivre son rêve”.
J’ai un rêve aussi,
J’ai un rêve aussi,
Je rêve qu’un jour une seule nation nous gouverne, une nation où la compassion est seule loi,
Je rêve que tous sans exception nous nous unissons dans une même direction, celle où la paix nous fait foi,
Je rêve que la vengeance rende ses armes,
Je rêve d’un monde libre de tous jugements,
Je rêve que l’indifférence devienne différente,
Je rêve qu’un jour un adulte puisse prendre un enfant par la main et lui conter une belle histoire qui sera la sienne,
Je rêve d’un monde où les guerres se prêtent à un lointain souvenir de l’humanité,
Je rêve qu’un jour l’injustice nous étonne pour en tomber dans le néant,
Je rêve qu’un sourire devienne notre garantie de complicité,
Je rêve que chaque larme versée soit celle d’un bonheur partagé,
Je rêve que la souffrance des uns interpelle la bienveillance des autres,
Je rêve que l’égoïsme s’abandonne à l’altruisme,
Je rêve que vous et moi un jour puissions communiquer sans rien dire,
Je rêve d’un rêve qui devienne le vôtre,
Je ferme les yeux et j’écoute la vie qui nous rassemble pour enfin nous faire rêver ensemble.
Philippe Argillier