Préambule
Le Créancier est un livre autobiographique que j’ai écrit en 2014. A ce jour, pour des raisons stratégiques, il n’a toujours pas été publié. Etant donné que de nombreux évènements, dont j’ai été l’initiateur avec l’appui de plusieurs réseaux, ont fait l’actualité depuis 2014, j’ai décidé de rajouter plusieurs chapitres. Le dernier en date relate la création « sur le terrain » du RDH, alors que la préparation de ce mouvement a débuté aussi en 2014. Dans cet ouvrage, vous allez découvrir mon univers ; un univers façonné sur mesure ; un univers où la quête de justice est vitale ; un univers où seule la foi est loi.
N’ayant pas encore choisi la date de sa parution, j’ai décidé de partager avec vous certains passages; d’autres suivront.
A sa parution, vous y découvrirez la copie de plusieurs documents sensibles liés à des contrats d’état avec des pays souverains. Ces documents furent élaborés durant mes années où j’intervenais auprès de gouvernements en tant que consultant. Ils sont aujourd’hui répertoriés dans des banques de données qui seront un jour disponibles au grand public, et dont je n’ai plus accès.
Je ne suis pas le seul à poursuivre cette quête de moralité où rendre justice aux plus démunis est devenue une mission pour certains d’entre nous. L’avenir des politiques semble bien circonscrit face aux réseaux d’informations existants qui aujourd’hui détiennent les banques de données qui influencent les institutions publiques détentrices de pouvoir, y compris tous les lobbys existants. Il s’avère que ces réseaux prônent la souveraineté du peuple face à l’exécutif. Il s’avère que je partage leur même valeur.
Je vous invite à présent d’entrer dans mon univers en découvrant certains extraits du Créancier. Bon voyage… !
Extrait 1
C’est à cette époque qu’un de mes conseillers m’appelle pour m’informer qu’un diplomate d’un pays Africain veut me voir. Après vérification des données et surtout par curiosité, j’accepte le rendez-vous. Je décide de l’endroit, du jour, et de l’heure. L’endroit, l’hôtel de Paris à Monaco, le jour, un Mardi, l’heure, 15 : OO heures. Mes rendez-vous ne se passent jamais avant 14 : OO heures car le matin je dors. Mes nuits se passent à faire le tour de la terre par téléphone. Je parcours les différents fuseaux horaires jusqu’ à six ou sept heures du matin. Heureusement pour moi, j’adore la nuit. Me voilà en place dans ma suite à l’hôtel de Paris à attendre ce diplomate. Je n’ai aucune idée de quoi il veut s’entretenir, mais je suis curieux. 14 :50, le chef de ma sécurité me signale que le diplomate en question est arrivé mais apparemment il ne passe pas inaperçu. En effet, il arrive au volant d’une Smart en plaques consulaires qu’il gare devant les escaliers de l’hôtel. Enfin, la place du casino commence à pétiller de pleins feux. Quoi de plus ennuyant et prévisible que de se garer avec une Rolls ou une Ferrari sur cette place. Mais une Smart, très smart de sa part. Donc revenons à son arrivée très remarquée. De la Smart en question sort un homme de couleur de peau blanche en robe noire et pesant un poids approchant les 150 kilos. Notre rencontre se passe magnifiquement bien. Il est très sympathique et très chaleureux. On parle de tout et de rien et finalement je lui pose la question. Pourquoi voulez-vous me voir ? Sa réponse fut aussi succincte que ma question. Notre Président a besoin de vous. Besoin de moi ? Oui, besoin de votre structure, besoin de vos conseils et nous sommes d’accord de vous éditer des créances. Apparemment, ils me connaissaient bien. L’un de mes partenaires en Amérique du sud était un ami proche de son Président et grâce à lui, le Président avait pu observer mes performances, en particulier celles qui ont rendu certaines personnes très, très riches. Le Président gouverne un petit pays d’Afrique, petit en taille mais grand en potentiel. Son emplacement est aussi propice à l’expansion territoriale du tourisme. Riche en son positionnement, et surtout son Président avide de s’enrichir vite, très vite. Leur proposition initiale ne me convient pas. Je propose à mon diplomate de le revoir une semaine plus tard, jour pour jour, même heure, même emplacement avec « ma » proposition. Le rendez-vous est tenu et nous nous revoyons comme prévu. Même Smart, même arrivée remarquée. Après avoir parlé de tout et de rien, je lui soumets ma proposition. Elle est très simple. Elle tient sur deux pages. Il la lit, me regarde et me dit. « Vous poussez un peu, je pense qu’on peut s’entendre, mais pas sur toutes vos conditions ». Soulagé, je le remercie de s’être déplacé de nouveau, lui souhaite un bon retour et lui demande de remercier son Président de l’honneur qu’il m’a fait en m’ayant choisi pour l’assister dans ses fonctions présidentielles. « Pas si vite » me répondit-il, « j’appelle le Président». « J’appelle le président » ? Plaisante-t-il ? On n’appelle pas un Président d’une suite de l’hôtel de Paris pour négocier un contrat d’état, et bien oui, On appelle un Président d’une suite de l’hôtel de Paris pour négocier un contrat d’état. J’apprends ma première leçon gouvernementale. Ils se parlent, me demande si je veux parler au Président. Je refuse. Il décide alors de quitter la suite pour un moment pour discuter avec lui en privé. Je reste donc seul dans cette suite. Je n’ai aucune idée de ce qu’ils peuvent se dire. Que dit-on à un Président dans ces moments-là ? Mon expérience jusqu’à présent ne m’apporte pas la réponse. L’interruption fut très courte. Il revient avec un grand sourire. « Mes félicitations, votre proposition est acceptée ». Et voilà comment on accède au plus haut niveau de l’état. Il suffit d’une belle suite à l’hôtel de Paris, d’une Smart, et surtout d’un bon diplomate qui pèse lourd, très lourd. Me voilà à préparer mon entrée dans le vrai monde de la finance. Mon contrat débute quelques semaines avant le 11 Septembre 2001. Je suis loin de m’attendre à ce qui allait se passer. Dans la foulée, un ami de mon diplomate me contacte et me propose un contrat similaire avec un autre pays. Après une courte entrevue avec son Président, je décide de l’accepter. Ma femme vient de passer son neuvième mois de grossesse et on se prépare à accueillir notre fille. Les évènements du 11Septembre furent une véritable apocalypse. Le 24 septembre 2001, ma fille naît. Un superbe bébé plein de vie et plein de cris. La vie recommence à battre. Je suis heureux. Un jour de Novembre 2001, je reçois un appel de mon correspondant d’état (appelons-le ainsi) du premier pays avec lequel j’ai des accords. Il me demande de le rencontrer. Généralement, jusqu’à présent, toutes communications se font par voies téléphoniques sécurisées. Cette fois ci l’entretien se passe dans une villa privée sur la Côte d’Azur. On me demande de faciliter un contrat qui était apparemment déjà en cours de négociation entre un groupe privé américain, très proche de son gouvernement, et le pays en question. Ce contrat portait sur une mise à disposition, moyennant des fonds très importants, d’une partie de leur territoire pour accueillir quelques dizaines de milliers de militaires qui venaient se positionner dans leur pays. La négociation s’est faite très rapidement par l’intermédiaire de personnes interposées et très proches du Président. Comme prévu, les militaires arrivent. Mon analyse de ce qui s’est passé le 11septembre était maintenant différente de celle que j’avais cru comprendre au travers des médias car à présent j’ai compris comment les affaires d’un gouvernement se négocient. J’apprends très vite les rouages de ces machines infernales qui nous dirigent. Je dois maintenant faire face à une réalité qui devient insupportable à vivre, mais trop tard, je m’étais engagé et je tiendrai mes engagements. Ce que je ferai des données acquises resteront ma seule et unique propriété sécurisée dans ma banque de données. Je deviens à présent quelqu’un d’incontournable car je suis le seul à maîtriser toutes les nouvelles structures en place, sans pour cela être sensé les connaître, y compris à maîtriser toutes les informations sensibles que très peu ont accès. Certaines de ces informations peuvent faire ou défaire certains gouvernements. Certaines personnes très influentes et en place depuis des années commencent à se demander l’étendue de ma connaissance sur ces structures ? Que sait-il ? Le sais-je moi-même ? La vitesse à laquelle les négociations s’accumulent est vertigineuse. Je négocie au nom de, je décide au nom de, j’investis au nom de, finalement je dirige une grosse partie de l’économie des deux pays. Un troisième pays m’approche pour les assister et les conseiller. Chaque contrat, bien que similaires, sont différents car ils me permettent d’intervenir à la fois dans plusieurs secteurs économiques de chaque pays. On me propose des postes d’ambassadeur, des postes de conseiller privé auprès de certains Présidents. Je refuse à chaque fois l’immunité diplomatique qu’on me propose car cela m’affaiblirait et puis mes créances à elles seules m’immunisent car il n’existe aucun moyen de pression contre elles. Je vis au quotidien les activités officieuses de mes gouvernements et j’assimile au quotidien leurs fonctionnements tout en élaborant d’autres structures de fonctionnement. Je dérange car j’apprends que certains fonds destinés à des fins humanitaires et financés par les contribuables sont utilisés à des fins lucratives.
Extrait 2
Il est impossible à un contribuable d’auditer son gouvernement concernant sa contribution d’impôt à des fins humanitaires. Il lui sera rétorqué que les fonds humanitaires qui sont envoyés dans les pays pauvres ne peuvent être audités par manque de structure sur place. Un manque de structure bien structurée ! Par contre ce même gouvernement peut vous envoyer un contrôleur du fisc, qui est payé par vos impôts, et par conséquent qui travaille pour vous, pour vous auditer à tout moment. Le fonctionnement de la structure gouvernementale fonctionne parfaitement. Elle est fondée sur l’intimidation. Les politiques vous feront croire n’importe quoi. Je connais très peu d’homme politique que je respecte. La plupart sont de simples pantins qui se fichent totalement des citoyens et qui sont là uniquement pour satisfaire leurs ambitions personnelles et pour satisfaire leurs égos. Une grosse majorité de Président en fonction ne font qu’exécuter des ordres qui « viennent d’ailleurs ». Très souvent, à la charge des contribuables, un gouvernement invite officieusement une famille et l’entourage d’un président étranger à passer leurs vacances sur leur territoire. A titre d’information, une telle invitation représente des frais s’élevant à plus de 50,000 euros par jour et certaines de ces invitations peuvent se prolonger pour un mois ou plus. Il n’est pas rare que les frais occasionnés pour un séjour d’un mois s’élèvent à plus de de deux millions d’euros. Ces frais sont payés en totalité par les contribuables mais ne leur rapportent rien en retour. Les motivations gouvernementales derrière ces excès de zèle ont bien d’autres fins que celles d’apporter quoi que ce soit aux contribuables.
Extrait 3
L’anonymat des représentants des pays que je consulte est de loi. Voici une anecdote qui illustre bien l’étendue de mes rapports avec mes interlocuteurs. J’avais un entretien prévu avec l’un des représentants officiels d’un des pays que je consulte pour lui remettre des instructions très précises à son Président. L’entretien se passe dans un palace Cannois. Une fois l’entretien terminé, je laisse le représentant partir et j’attends quelques minutes pour moi-même quitter les lieux. Je le croise dans le hall de l’hôtel mais nous n’échangerons aucun regard. Trois jours plus tard, le Président en question annonçait au travers d’une conférence de presse les nouvelles mesures économiques qu’il avait décidé pour un avenir prometteur pour son pays. Le Président en question avait une bonne mémoire car il avait su à la virgule près retenir toutes les instructions qui lui avaient été fournies trois jours auparavant.
Extrait 4
Il n’existe aucune force gouvernementale qui puisse agir sans le financement des contribuables. Vous êtes seul maître à bord. A vous de diriger le vaisseau dans la bonne direction en utilisant les vents contraires.
Extrait 5
Durant les périodes estivales, je reçois à titre privé plusieurs hauts dignitaires de pays étrangers. Ils passent plusieurs semaines sur la Côte d’Azur. Certains rejoignent des résidences privées dont une en particulier au Cap Martin dans le sud de la France, d’autres séjournent dans des palaces ou sur des yachts loués à la semaine. Lors d’un séjour où j’avais invité la famille d’un Président Africain, je reçois un appel de son chef de protocole me demandant de rejoindre le Président sur son bateau pour une entrevue. A 15 : OO heures, une embarcation me récupère sur le petit port de Villefranche pour m’amener sur le yacht où se trouvait mon haut dignitaire. Le Président m’attendait sur le pont et me reçut les bras ouverts. Après une forte accolade, il m’invita à rejoindre le salon où une autre personne était déjà présente. Il me le présente. Cette personne était un homme d’affaires américain d’origine russe. Apparemment, cet homme voulait investir de grosses sommes dans le pays en question. Je l’écoutais mais surtout j’essayais de comprendre pourquoi le Président allait à l’encontre de nos accords, à savoir qu’il s’était engagé à ne jamais procéder à des réunions d’affaires sans avoir mon accord au préalable. L’homme d’affaires me fit part de ses intentions mais surtout insista sur le fait que son implication dans le pays apporterait beaucoup au Président. Effectivement, sa proposition apportait beaucoup au Président mais si peu à sa population. Quand il eut terminé son exposé, cet homme d’affaires me demanda si je pouvais appuyer sa requête auprès des personnes qui seraient responsables de la signature d’un tel accord. Il y eut un silence, un très long silence dans ce salon. Nous étions trois dans ce salon mais si nombreux dans ma tête. J’entendais les cris affamés de tous ces enfants qui survivaient dans ce pays en question. J’entendais aussi les pleurs de ces mères prostrées devant le corps de leurs enfants, mort de faim, mort de tout. Je décidais de lui répondre en lui posant une question. Avez-vous des enfants lui demandais-je ? Surpris par ma question, il répondit nerveusement que oui. Comment peut-on répondre nerveusement à une question aussi simple ? J’engageais alors de nouveau la communication en lui disant que la priorité du Président n’était pas la sienne mais bien celle de son pays. Le Président se tut. L’homme d’affaires n’avait plus rien à dire. Il était temps pour moi de prendre congé en lui souhaitant une excellente journée à bord sur ce magnifique yacht, qui à propos avait été loué à mes frais. Je reçu le lendemain une note écrite du Président qui lisait « Excellente entrevue et merci encore pour ta générosité ». Aura t’il pris conscience du message adressé lors de cette entrevue ? Nous n’avons jamais plus reparlé de ce rendez-vous.
Extrait 6
J’introduisais un concept unique, et pour le moins insolite, qui allait m’enrichir d’une façon colossale et surtout me rendre puissant, très puissant. Être à la tête d’un empire financier sans rien posséder mais à qui on doit tout. Je deviens le roi de la créance.
Extrait 7
On fait appel à moi pour négocier les « impossible deals » et renégocier les « existing deals ». Je développe un noyau très fermé de conseillers privés qui m’assistent au plus haut niveau à résoudre certaines problématiques. Ma réputation m’autorise certains excès. Ma force est irréfragable. Je suis partout et nulle part à la fois. Je dirige sans diriger et je décide sans décider. Mes créances me permettent d’accéder aux sociétés les plus puissantes. Ma force de frappe devient fulgurante mais inquiétante pour certains. Les premiers inquiets de ma puissance de frappe sont ceux qui les premiers ont adhéré à ce principe de créance. L’information est maître à bord. Je fournis l’information, ils l’exécutent. Toutes les informations restent dans une banque de données dont je suis le seul à avoir accès.
Extrait 8
La vie est une véritable aventure à vivre malgré ses apparences. On ne sait vraiment jamais ce qui va se passer bien que nos agendas définissent nos emplois du temps, mais quel emploi du temps nous réserve la vie ? Cette question est essentielle car elle questionne notre raison d’être. Serions-nous donc sujet à l’imprévisible ? La réponse est oui. C’est pour cette raison que nous devons appréhender la vie d’une façon bien différente de celle que notre société nous impose, à savoir à apprendre à relativiser. Oui, relativiser les choses dans tout, et partout. Savoir reconnaître l’important du superflu.
Extrait 9
La force de chacun représente la force de tous. Imaginez alors cette force multipliée par huit milliards.
Extrait 10
N’oubliez jamais que la force de l’amour reste invulnérable à toutes forces contraires. Prenez le cheval gagnant.
Extrait 11
Un gouvernement est une machine implacable, un système mis en place qui comprend multiples facettes, toutes ingénieusement manipulées et programmées.
Extrait 12
Vous représentez la force suprême et c’est pour cette unique raison qu’ils vous réduisent à de simples citoyens sans recours. La vérité est que vous êtes le pouvoir suprême et que tous ces politiques sont là pour vous servir et non l’inverse. Sans vous, ils n’existent pas.
Extrait 13
Le système gouvernemental est géré par deux structures bien distinctes l’une de l’autre. La première structure n’est autre que celle qui apparaît aux yeux de tout le monde. Faisons référence à cette dernière en tant que gouvernement officiel. Celle que vous votez, celle que tout le monde connait et peut avoir accès. On la retrouve partout. Elle est omni présente dans les médias, sur l’internet, dans les discours, et surtout dans vos portefeuilles. C’est le monde des beaux discours, des convois officiels, bref, le gouvernement dans toute sa splendeur tel qu’on veut le parader. La deuxième structure est bien différente, 180 degrés à l’opposé. Je ferai référence à elle au gouvernement officieux. Là, on oublie les beaux discours et les convois officiels, mais elle reste toujours ancrée dans vos portefeuilles. Très peu de gens y ont accès et tous ceux qui gèrent ces structures n’ont généralement aucun poste officiel au sein du gouvernement. Ce sont eux qui dirigent, et ce sont eux qui prennent les décisions. Un monde totalement opaque et inconnu du grand public et pourtant un monde bien réel. On monde totalement corrompu sans le moindre état d’âme pour quiconque. Une poignée d’individus totalement méconnue des médias maîtrise ces structures gigantesques. On négocie au nom de, on décide au nom de, et on encaisse au nom de. On planifie des crises pour créer des évènements fâcheux au même titre qu’une société ouvrira une filiale à perte pour payer moins d’impôts, à la seule différence qu’ici c’est pour encaisser plus d’impôts. On s’assure que les pays pauvres restent pauvres car leur structure machiavélique est basée sur le principe que les pays riches ne peuvent que s’enrichir que si les pays pauvres s’appauvrissent. Il arrive parfois qu’on génèrera dans certains pays des confrontations parmi le peuple d’une région. Si nécessaire, on fournira des armes à une partie de sa population pour déstabiliser une région bien particulière qui permettra ainsi de conclure un marché similaire dans une autre région plus propice au bénéfice. Certains Présidents ont même un coût. Par exemple, on peut s’offrir un pays pour faciliter certaines transactions surtout si celles-ci requièrent une structure bancaire irréfutable. Plusieurs banques sont disponibles à cet effet mais très peu auront accès à ce réseau même si vous pouvez vous permettre d’allouer une trentaine de millions d’euros par an au Président en fonction. C’est le coût moyen d’un Président véreux dans certains pays. Il existe un vrai paradoxe avec le continent africain qui reste toujours pauvre malgré toutes les aides financières et humanitaires qui lui sont octroyées.
Extrait 14
A la même époque, je suis à la recherche d’une icône spirituelle étatique pour le programme. Le choix est facile, le Dalaïlama. Une rencontre est donc organisée pour le 26 Juillet 2008 et le lieu de notre entretien sera à Aspen dans le Colorado aux Etas Unis. J’accepte le rendez-vous bien qu’il soit en visite officielle dans le pays. Mon entretien avec lui est programmé au même moment où il rencontre les candidats à la présidentielle de 2008. Mon arrivée fut très remarquée par les services secrets américains. Notre rencontre fut exceptionnelle. C’est lui-même qui m’attendait et qui m’a ouvert la porte pour m’accueillir. Il me fait savoir qu’il serait heureux de faire parti de mon programme et me demande de rencontrer son premier ministre de l’époque, Samdhong Rinpoche avec lequel je sympathise très vite. Je lui propose de l’inviter pour quelques jours à Beverly Hills où nous pourrons à notre guise discuter des détails de mon offre.
Extrait 15
Pourquoi avoir décidé d’écrire un livre ? Ma femme y est pour beaucoup je dois l’avouer. Beaucoup d’amis proches aussi m’ont suggéré l’idée. Larry king à plusieurs reprises m’a conseillé d’écrire ma biographie. Une équipe de CNN est même venue passer une après-midi entière dans ma résidence de Beverly Hills pour essayer de mieux capter mon personnage bien qu’il était entendu qu’aucune fuite journalistique ne se fasse suite à notre entrevue.
Extrait 16
Je décide de rencontrer certaines icones de différents milieux pour les inviter à me rejoindre dans mon programme qui est une véritable course contre la montre pour la vie. Jusqu’à présent mon seul et unique réseau de collaboration et de communication est resté très fermé. Je fais la connaissance de stars. J’invite à tout va. Pour n’en citer que quelques-uns, Stevie Wonder qui chante à ma résidence Happy Birthday To You à ma fille cadette. J’invite Mike Tyson avec sa famille à passer plusieurs jours dans les montagnes de l’Utah. J’invite à déjeuner tous les lundis Larry King au Polo Lounge au Beverly Hills hôtel. Je sympathise avec les Black Eyed Peas, et plus particulièrement avec Will I Am. On m’organise une soirée où je dine avec Al Pacino. Soirée mémorable. A la fin du repas, nous sommes assis face à face, il me regarde droit dans les yeux et me dit « J’ai joué beaucoup de rôle de personnes comme vous, je savais qu’ils existaient mais c’est la première fois que j’en rencontre un »
Extrait 17
Beaucoup de gens tournaient autour de Jacques Medecin. Ils étaient tous là à vouloir être près de lui, à vouloir lui parler, à vouloir se faire voir avec lui, se faire photographier avec lui. Christian Estrosi faisait partie de ces gens. Quelle époque, même le prince Rainier l’évitait car peut-être, à côté de lui, se sentait-il impuissant ? Jacques était le roi de Nice et Nice avait construit ses murs frontaliers avec la France. Trop puissant Jacques, trop intelligent, trop vrai, trop de charisme, trop de trop. Il fallait l’éliminer et c’est exactement ce qui s’est passé. La descente de Jacques a été commanditée par le gouvernement Mitterand et c’est Charasse qui fut l’exécutant de sa descente aux enfers. Les faibles qui se réunissent à plusieurs pour descendre la bête à abattre. Ce fut littéralement une sentence de mort pour Jacques car il en est mort. Je me rappelle qu’un jour Jacques me dit, « je suis dans un ring de boxe où mon adversaire aurait mis du plomb dans ses gants. J’abandonne ». Ce fut aussi une étape très importante de ma vie car j’étais témoin de la machine infernale de la corruption politique. Quelle leçon qui me servira au plus haut niveau peu d’années après sa mort.
Extrait 18
Nous nous préparons à l’arrivée de Christophe. Quel moment magique. On prépare la chambre du petit prince. Nos gouvernantes et notre maître d’hôtel s’afférent à la préparation des derniers détails. Nous sommes prêts sauf pour ce qui allait se passer ce 14 décembre 1999.
Extrait 19
La force du contribuable est sans appel, il suffirait juste qu’il en prenne conscience. Sachez que rien, absolument rien ne se passe sans votre argent. Vous êtes le pouvoir absolu. Il suffirait que vous regroupiez vos forces pour en être convaincu.
Extrait 20
Diriger un pays, c’est avant tout conquérir son ego pour libérer sa bienveillance.
Extrait 21
L’indifférence tue, n’en soyez pas complice.
Extrait 22
Prenez le temps au temps pour vivre heureux et partager ce temps avec le temps des autres.
Extrait 23
La perfection existe, il suffit que vous preniez un nouveau-né dans vos bras pour en avoir la preuve. Regardez-le. Ecoutez le respirer. Prenez-lui la main. Sentez son cœur qui bat car c’est ce cœur qui vous guidera dans un monde de paix et de justice, et si seulement vous en avez le courage, promettez-lui de l’aimer et de lui assurer son futur. Nous avons tous en nous l’enfant que nous avons été à commencer par ce nouveau-né. Ne faites pas l’erreur de grandir en oubliant ce premier jour.
Extrait 24
Vous pourrez ainsi atteindre la maturité d’être un adulte, responsable de vos décisions tout en conservant la candeur d’un enfant.
Extrait 25
Combien de fois, ai-je entendu cette phrase sortir de la bouche des français, « Je ne suis pas plus malheureux qu’un d’autre ». Je m’adresse à tous ceux qui dirigent notre pays. Ne pensez-vous pas qu’une telle phrase est bien représentative d’un grand malaise dans notre pays ? « Pas plus malheureux », fait-il encore bon vivre en France ? Arrêtez de faire payer aux contribuables votre incompétence à gouverner.
Extrait 26
Je crois en chacun de vous, je crois en l’humanité. Je sais que nous pouvons, par la force du ralliement, non politique mais humanitaire, vivre dans un monde équitable et généreux.
Extrait 27
Quand vous choisissez une banque pour investir votre capital, vous choisissez un établissement bancaire qui pourra vous rapporter gros. L’argent de vos impôts est votre capital premier, pourquoi le confier à des hommes politiques et non à de vrais professionnels de la finance ?
Extrait 28
Ma plus grande réussite est bien celle d’avoir compris très vite que la richesse du cœur est bien plus imposante que tout autre richesse.
Extrait 29
Bien que les adeptes de l’école philosophique de Diogène illustre une notion de cynisme courageuse. Le cynisme est un comportement qui ne vous amènera que des conflits. Si votre recherche du conflit est prédominante dans votre caractère, il sera intéressant de constater que vous n’êtes pas seul à l’avoir. Nombre de gens sont cyniques car cela leur donne une fausse idée de contrôle. Pourquoi une fausse idée de contrôle ? Démarrer un conflit vous mettra généralement en position de force, du moins c’est ce que vous pensez. En réalité, cette position de force n’est autre qu’une position de faiblesse car ce ne sera pas l’agressivité qui vous donnera le pouvoir de changer les choses ni de modifier une situation. Peut-être un court instant cette agressivité vous donnera un semblant d’autorité mais à moyen terme elle se révèlera inefficace. La bienveillance par contre est le cheval gagnant.
Extrait 30
Ils ont prouvé qu’ils n’ont pas la compétence requise pour gérer l’économie de notre pays. Il serait bon de réfléchir à confier la gestion de l’état à d’autres qu’à des politiciens. Avez-vous remarqué que l’économie de notre pays n’a jamais été sans crise économique et ce depuis toujours. Peu importe les partis politiques, peu importe les Chefs d’Etats en place. Un point commun réside dans ce système de crise. C’est toujours des politiciens qui dirigent.